Downton abbey
Je ne sais comment j’ai pu si longtemps ignorer de vous parler de cette oeuvre pour le moins marquante : Downton abbey.
Julian Fellowes a composé avec finesse et subtilité cette série, brillamment achevée par un film (dédié aux fans certes, mais assez qualitatif). Chacun s’attachera à l’un des personnages, attiré par le charme froid de Mary (Michelle Dockery), ou bien par l’inspirante évolution d’Edith (Laura Carmichael) par exemple. La cinglante mais si perspicace comtesse douairière (Maggie Smith) aura raison de vos doutes.
Downton abbey est une histoire à deux étages, littéralement. Nous suivons la vie d’une famille d’aristocrates et de la famille que forment ses domestiques. Le comte (Hugh Bonneville) et son majordome miroir Carson (Jim Carter) dirigent leurs familles respectives avec ce même goût des traditions.
On ne se lasse pas de suivre les échanges pimentés entre soeurs, la recherche de bonheur, pour le moins semée d’embûches, de Bates et Anna (Brendan Coyle et Joanne Froggatt) et l’on en vient même à souhaiter que l’histoire se termine bien pour Barrow (Rob James-Collier).
La majorité des scènes se déroule dans la demeure familiale (Downton abbey) et offre un huis clos dans un décor magnifique. Les personnages vont et viennent dans leurs vies entremêlées.
Je ne connais pas assez le cinéma pour vous parler de l’impact du jeu de lumières sur la sensation d’empressement lors du déplacement dans l’escalier alors je me contenterai de vous recommander de vous laisser aspirer par cette série.
Actuellement sur PrimeVidéo.
Très bon visionnage.
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