The Crown
The Crown, saison 4, c’est la série du 15 novembre 2020.
Cette nouvelle saison nous fera entre autres découvrir Diana Spencer, future reine de cœur, et l’impitoyable Iron Lady, Margaret Thatcher. Je vais être comme tous les autres fans et vous louer cette série qui fascine autant qu’elle questionne. A quel point sommes-nous proches de la réalité ? La reine Elisabeth II, malgré notre grande différence d’âge, m’est contemporaine. Nous sommes donc proches, elle n’est pas César (le seul, l’unique, le vrai, Caius Julius), dont nous ne pouvons que fantasmer les exploits. Elisabeth II est là, bien vivante, et nous transcrivons déjà son histoire dans des films, des livres, des séries, depuis quelques années déjà.
Cette quatrième saison nous raconte un nouvel échantillon de sa vie, non des moindres, avec profondeur et émotion. Elle est aussi réussie que les précédente. Cependant, pour la première fois, alors que je visionnais le premier épisode, j’ai fait ce qui ne m’était jamais arrivé depuis le début de cette série : des comparaisons.
Elisabeth II est incomparable mais ses interprètes, elles, le sont. Olivia COLEMAN est brillante, mais, peut-être est-ce dû à l’époque, Helen MIRREN et The Queen se sont imposés à mon esprit. L’Elisabeth d’Olivia paraît plus froide que celle d’Helen, et dieu (n’importe lequel) sait que le sujet de The Queen – la réaction post-mort de lady Di- fut reproché à la reine. Helen MIRREN était plus… bienveillante. Non, le terme n’est pas correct, mais l’idée est là, cette envie de cohésion avec la reine, cet attachement si particulier qu’on les anglais, et une bonne partie de la planète, avec cette femme qui les gouverne.
Gilian ANDERSON, quant à elle, a cette lourde tâche de succéder à Merryl STREEP, et nul ne lui tiendra rigueur de ne pas l’égaler. Elle s’en sort bien, parti un peu trop pris à mon goût, mais j’ai eu le plaisir de ne pas la reconnaître immédiatement. Ce n’est jamais un plaisir de remarquer l’acteur avant le personnage. Gilian s’est fondue dans Margaret pour notre plus grand plaisir.
Achevons cet article par Helena Bonham-Carter, magistrale princesse Margaret, dans un rôle moins loufoque que ceux auxquels elle nous a habitués et c’est tout à son honneur. Elle est criante de vie et d’émotion.
Ai-je réellement besoin de vous recommander cette série ?
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